les mauvaises herbes on les prend ordinairement de haut, non sans arrogance . en plongée . mais il arrive qu'on s'approche . ici la nappe violette intrigue .
sa beauté force le respect . on perd alors de sa superbe et on s'incline . en ce point l'agitation de jeunes ardents bourdons tire l'œil . joie des retrouvailles . leur vol si brouillon, affairé, sérieux, joueur, très gai . on finit naturellement à quatre pattes pour mieux voir encore . on se retrouve courbé, saluant la terre, en toute humilité . en ce point suave surprise (récompense ?) après l'œil captivé, voici le nez ravi comme jamais par un violent parfum de violette .
cher printemps, merci pour tout .
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