
mais peu à peu un doute s'est insinué . logiquement — me suis-je dit — si on admet la possibilité d'une fleur sans sépales pourquoi ne pas admettre la possibilité d'une fleurs sans pétales ? je pourrais aussi bien dire que cette fleur avait quatre sépales . des sépales déguisés en pétales . et pas de pétales . c'est logique .
là je suis dans une impasse : pétales sans sépales ou sépales sans pétales ? ou alors s'en sortir en considérant que ce n'est ni l'un ni l'autre, mais les deux à la fois . ni pétales, ni sépales mais sépales-pétales ("sétales" ?). eh bien, moi qui voulais commencer par un cas simple, avec une fleur sans complications, j'ai loupé mon coup . comme par hasard j'ai choisi une fleur exceptionnelle . qui ne se laisse pas décrire selon le schéma de la fleur idéale .
la question devient plus intéressante que prévu . en fait je bute sur une question d'identité : qu'est-ce qu'un pétale, qu'est-ce qu'un sépale ? à quoi se reconnaissent-ils ? selon quels critères se différencient-ils ? impossible maintenant d'en rester au niveau de la description de l'organisation de LA fleur présentée dans notre manuel pour enfants . comment décrire cette fleur de clématite ? un retour à la littérature s'impose .
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